Nucléaire : libérer l’avenir

COMMUNIQUE DE PRESSE du 5 novembre 2018

A Salzbourg, en Autriche, ce 24 octobre 2018, à la suite de la remise des prix internationaux du «  Nuclear Free Future Award 2018 »(1), les membres des différentes associations et fondations présentes ont débattu, notamment avec les lauréat(e)s, de la situation de l’industrie nucléaire et de ses risques, en Europe et dans le Monde.

NS-Dokumentationszentrum, München

La France, à peine sortie de la guerre contre le totalitarisme et le fascisme, s’est enchaînée au joug du nucléaire avec la création en 1945 du CEA (Commissariat à l’ énergie atomique). Pourtant de nombreuses voix se sont élevées dès le début de l’ère atomique pour contrer la propagande et tenter d’ouvrir les yeux de nos concitoyens, que ce soit celle du biologiste Jean Rostand, du généticien Albert Jacquard, du commandant Cousteau, du poète Jacques Prévert ou des milliers de personnes actives dans les mobilisations du mouvement anti-nucléaire civil et militaire.

Plus récemment, Nicolas Hulot a enfin reconnu, fin août 2018, lors de sa démission du poste de ministre de l’écologie que «  le nucléaire était une folie inutile tant du point de vue économique que technique dans laquelle on s’entête ».

Mais peu importe aux nucléaristes qui se serviront de son successeur François de Rugy pour mettre en œuvre la relance du nucléaire. Dans son interview au journal Ouest-France du 27 octobre , ce dernier reconnaît collaborer avec un président de la République qui veut perpétuer le nucléaire. La Programmation Pluriannuelle de l’ Energie dont le document de travail a fuité , annoncerait faire la part belle au nucléaire. 5 nouveaux EPR y seraient prévus dont au moins les 3 premiers dans l’Ouest , à Flamanville, Penly , et St Laurent des Eaux.

Le lobby nucléaire sait que le système est au bord de l’effondrement mais il cherche à en retarder l’échéance, quitte à sacrifier notre avenir et à prendre le risque de déclencher des conflits . Il utilise le chantage à l’emploi et aux pertes financières des collectivités pour refuser la fermeture des sites et notamment l’arrêt de la production de plutonium à la Hague. Il justifie la construction de nouveaux réacteurs par l’indispensable maintien au plus haut niveau de compétences professionnelles nécessaires à  la sûreté des sites nucléaires y compris après leur arrêt.Ce qui induit la continuation du nucléaire.

En 1978 le peuple autrichien, par referendum, décidait de ne pas charger le combustible dans son premier réacteur à Zwentendorf, puis de bannir le nucléaire de sa constitution. 40 ans plus tard, emboîtons-lui le pas avant la catastrophe. Le réacteur EPR de Flamanville ne doit pas être démarré !

Pour ce faire, le Collectif anti-nucléaire Ouest appelle les associations du grand Ouest comme les individus , à le rejoindre.

  1. http://www.nffa.de

Contact presse :

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Collectif Anti-Nucléaire Ouest

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