Communiqué du 30 août 2016

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Fermer Fessenheim et toutes les autres.

Fermer Fessenheim était la promesse-phare du candidat Hollande aux présidentielles de 2012. Visiblement, il a rechigné à la tenir et la concède maintenant avec une prime de 400 millions d’euros par tranche. Cette décision est prise à la fin d’un quinquennat (plus que décevant) alors qu’elle aurait dû être prise dès le début sans tergiverser. La mise en œuvre de cette promesse ne se fera au mieux qu’en 2018, elle a donc toutes les chances d’être remise en cause par le prochain gouvernement.

Mais ce n’est pas seulement la centrale nucléaire de Fessenheim qui aurait dû être mise à l’arrêt.

42 réacteurs sur les 58 en fonctionnement, ont ou atteignent fin 2016 les 30 ans d’âge, durée pour laquelle ils ont été conçus, notamment la cuve des réacteurs, élément-clé de sûreté qui ne peut être changé. Les 100 milliards d’euros prévus pour leur rafistolage seront mieux utilisés dans les alternatives au nucléaire.

Le chantier EPR de Flamanville se révèle un désastre, avec une cuve défectueuse dès sa réalisation en 2007 mais néanmoins introduite en 2014 dans le bâtiment réacteur d’où elle ne peut ressortir. Ce chantier doit être abandonné.  

Ce n’est pas seulement Fessenheim qu’il faut arrêter mais toutes les installations nucléaires : l’hypothèse de la catastrophe est envisagée par les autorités de sûreté.

Aussi le Collectif anti-nucléaire Ouest en appelle à tous les personnes conscientes que le nucléaire a été imposé en France sans processus démocratique et que leurs intérêts vitaux sont en jeu, pour être :

Tous à Flamanville

Les 1er et 2 octobre 2016

Arrêt du nucléaire, énergie de destruction massive

Non à l’EPR ! Non au rafistolage des réacteurs !

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