Communiqué du 15/01/2016

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Caen, le 15 janvier 2016

À l’initiative du CRILAN et du Collectif «Stop EPR ni à Penly ni ailleurs”, les associations locales et organisations de Normandie, de Bretagne et des Pays de Loire se sont regroupées au sein du »Collectif Anti-Nucléaire Ouest” (CAN-Ouest) depuis le 17 janvier 2015, soit actuellement plus d’une vingtaine d’associations et organisations représentées.

Ce collectif appelle à un grand rassemblement les 1er et 2 octobre 2016 à Flamanville afin de faire renoncer à la mise en service de l’EPR et au rafistolage (appelé officiellement « grand carénage ») des réacteurs arrivant à 30 ans d’âge que ce soit à Flamanville, Paluel, Penly et ailleurs.

Pour réussir ce rassemblement, il organisera divers évènements dans les mois à venir notamment :

  • le samedi 30 janvier 2016 : les groupes de l’Ouest sont invités à relayer cette annonce par les actions qu’ils imagineront, dans le plus grand nombre de villes de l’Ouest.
  • le samedi 2 avril 2016 : journée-conférence à Flamanville sur les faibles doses et leur impact sur la santé.

Rappelons qu’en 2016, près de 3/4 des réacteurs nucléaires français auront dépassé leur limite d’âge. Le risque de catastrophe est donc imminent. Comme à Tchernobyl et à Fukushima, ce seront des milliers de km2 inhabitables, des centaines de milliers de personnes déplacées, des millions de victimes, des centaines de milliards d’euros volatilisés…

Les 60 milliards d’euros prévus pour le rafistolage des vieux réacteurs doivent être utilisés dans les économies d’énergie et les alternatives énergétiques (solaire, biomasse, éolien, hydrolien…)

Neuf ou vieux, un réacteur nucléaire est dangereux.

L’arrêté de création du réacteur EPR (European Pressurized Reactor) de Flamanville sera caduc le 11 avril 2017. Le Collectif Anti-Nucléaire Ouest demande instamment à Mme Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie de refuser de le proroger.

Ce chantier EPR constitue une réelle menace avec ses nombreuses malfaçons dont la plus grave est celle de la cuve du réacteur, élément-clé de sûreté. Elle a été mal fabriquée dès le début en 2007, mais AREVA ne l’a avoué qu’une fois introduite dans l’enceinte réacteur dont elle ne peut être resortie. Pourquoi s’entêter dans un tel fiasco, qui s’apparente à une roulette russe avec une cuve qui peut se fissurer au moindre choc thermique et rompre dès sa mise en service ?

En renonçant dès maintenant (le combustible n’a pas été chargé), un démantèlement problématique de plus (comme c’est le cas avec les premières installations arrêtées à Brennilis, Superphénix, La Hague etc…), sera évité.

Rappelons que le prix initial a triplé pour dépasser les 10 milliards d’euros et risque de centupler si la catastrophe survient.

L’arrêt du nucléaire, énergie de destruction massive est un impératif immédiat. Albert Jacquart, généticien et philosophe soulignait inlassablement que l’humanité court à son suicide avec le nucléaire.

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