EPR de Flamanville : après la cuve, les soudures peuvent lâcher.

COMMUNIQUE DE PRESSE du 12 avril 2019

Chantier cauchemardesque du réacteur nucléaire EPR de Flamanville : après la cuve, les soudures peuvent lâcher.

Vers une catastrophe à coup sûr ?

Le 9 avril 2019, l’autorité de sûreté nucléaire (ASN) a réuni son groupe d’experts (GPESPN) sur la question de 8 des soudures qu’EDF a reconnu défaillantes pour 66 d’entre elles, il y a un an. Ces 8 soudures sont situées au niveau de l’enceinte de confinement qu’elles traversent et donc quasiment impossibles à reprendre.

Avis EPR de Flamanville : Anomalies de réalisation des soudures

Pourtant pour ces soudures, le risque de rupture doit être exclu car si elles lâchent comme pour la cuve, l’exploitant est dans l’incapacité d’empêcher l’emballement de la réaction et donc la catastrophe nucléaire.

Visiblement, dans l’industrie nucléaire, le jeu de la roulette russe est hautement apprécié mais ce sont notre argent, notre avenir et notre santé qui sont mis en jeu. Ce qui est intolérable.

EDF veut faire accepter ces 8 soudures dans leur état actuel mais le GPESPN préconise qu’elles soient refaites malgré le retard induit de près de 2 ans. L’ASN doit rendre son avis cet été.

Flamanville 2 oct 2016

Face à cette énième malfaçon, il serait salutaire pour tout le monde qu’un coup d’arrêt définitif soit enfin donné à ce fiasco. Rappelons qu’une catastrophe nucléaire, c’est un drame humanitaire, un coût d’au moins 500 milliards d’euros et un pays à la grande richesse agricole et touristique, qui sera contaminé et ruiné.

Même si EDF et

EPR

certains élus réclament la construction de 3 nouveaux réacteurs nucléaires EPR en Normandie, la dure réalité des chiffres doit s’imposer :

  • EDF est endettée, dans une fourchette peu transparente de 34, officiellement, à 61 milliards d’euros,(selon certains experts). Elle a gaspillé en vain plus de 30 milliards d’euros à l’international et envisage d’ engloutir de 55 à 100 milliards d’euros pour le rafistolage de ses 58 réacteurs, sans compter le projet de stockage des déchets nucléaires à Bure, les démantèlements, le chantier d’Hinkley Point en Grande-Bretagne pour lequel le directeur financier d’EDF Thomas Picquemal a préféré démissionner .

  • le MWh des ENR (ENergies Renouvelables) est à moins de 50 euros alors que le MWh de l’EPR est estimé à plus du double comme l’expliquent les auteurs du livre « Nucléaire, danger immédiat » et du documentaire « Nucléaire, la fin d’un mythe » diffusés en 2018.

A moins de se mettre sous tutelle d’une puissance étrangère (Chine?), le nucléaire d’Etat, en France, est au bout du rouleau. Le Collectif anti-nucléaire Ouest, qui vient d’organiser un faux convoi symbolique du combustible destiné à l’EPR, de Chinon à Flamanville, appelle chaque citoyen conscient du risque et des enjeux, à se mobiliser et faire pression pour que soit organisé l’après-nucléaire dès maintenant.

Contact presse :

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Sylvie Sauvage 06 08 71 79 61

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