Les faibles doses – 2/04/2016

Conf-1

Vidéos, synthèse et conclusions du Colloque

9h30 : Introduction au colloque suivie de la conférence de Pierre Barbey, conseiller scientifique de l’ACRO
« L’irradiation et la contamination, valeurs réglementaires, niveaux de référence et seuils. »

 

10h20 : Conférence d’Annie Thébaud-Mony, Directrice de recherche honoraire INSERM
« L’émergence d’un questionnement sur les faibles doses: approche scientifique et médicale. »

 

11h00 : Conférence d’Yves Lenoir, Président de l’association  » Enfants de Tchernobyl Belarus »
« Peut-on faire confiance aux normes radiologiques ? Approche historique. »

 

14h00 : Conférence d’Annie Thébaud-Mony, Directrice de recherche honoraire INSERM
« Les enjeux de la prise en compte des faibles doses dans la prévention des pathologies. »

 

14h40 : Conférence de Roland Desbordes, Président de la CRIIRAD
« Les faibles doses en question, les mines du Niger. »

 

15h20 : Conférence de Philippe Billard, Ex travailleur et représentant du personnel du nucléaire
« Le syndicalisme auprès des sous-traitants du nucléaire. »

 

15h5O : Conférence de Roland Desbordes, Président de la CRllRAD
« Les faibles doses en question, alimentation et normes en cas d’accident nucléaire. »

 

16h10 : Synthèse et conclusions de la journée

 

Déclaration de clôture :
Didier ANGER, pour le CRILAN et le CANO

Il est clair qu’aucune dose de radioactivité, même faible n’est sans effet sanitaire. La revendication de rejets zéro, en 1975, de l’Union Régionale CFDT alors contestataire, du CRILAN et des Amis de la Terre reste malheureusement d’actualité en attendant notre exigence de sortie du nucléaire.

On ne peut séparer les débats d’aujourd’hui des luttes à venir, séparer le combat pour la santé publique, de la sûreté des installations nucléaires de base existantes.

La prolongation des 30 à 40 ans déjà effective, puis à 50 ans comme envisagé par la ministre de l’Environnement, et le redémarrage programmé de l’EPR, malgré ses multiples malfaçons, nous concernent tous.

Le « rafistolage » des vieux réacteurs n’a l’avantage pour EDF, au bord de la catastrophe financière, que de coûter moins cher au cours des années 2015-2088 (55 milliards d’euros selon EDF elle-même, 100 selon la Cour des Comptes), que la construction retardée d’une vingtaine d’EPR NM (nouveau modèle ou low cost) dans les années post 2028-2030.

Le « rafistolage » pour essayer de réaliser de « bonnes occases » à moindre coût n’est pas une assurance tout risque et un gage de sûreté.

Quant à I’EPR en construction, avec ses diverses malfaçons, avec la dernière en date, la fragilisation de sa cuve et de son couvercle, il est le moins sûr de France : non conforme aux réglementations nouvelles de matériel sous pression de 2005 mais aussi à celles anciennes de 1974, la cuve et son couvercle auraient été retoqués à cette date.

Au cours de cet été, EDF annonce qu’elle va effectuer des essais. Un décret du 3 janvier 2016, cadeau de jour de l’an, permet de déroger aux réglementations concernant les INB en général, donc les matériels sous pression de l’EPR.

L’association « Notre affaire à tous » et le CRILAN ont déposé un recours en annulation devant le Conseil d’Etat à ce propos.

Cela ne suffira pas dans une société où les choses ne se décident pas en respectant I’Etat de Droit mais où I’emportent les rapports de force qu’il faut construire. C’est dans cette perspective que le CRILAN et le CANO organisent ici un rassemblement les 1er et 2 octobre 2016 sur le mot d’ordre fédérateur :

Nucléaire, énergie de destruction massive. Non à l’EPR ! Non au rafistolage des vieux réacteurs !

La réussite de ce rassemblement dépend de nous tous, de notre mobilisation et nous avons besoin de toutes les bonnes volontés. Cette journée se veut une étape dans cette mobilisation. Merci aux bénévoles qui ont travaillé à sa réussite, et aux intervenants qui l’ont animée.

 

Coupures de presse :

La Presse de la Manche
Conf-Faibles-Doses-04-04-2016
Revoir le programme de cette conférence